Des questions ? La FAQ est là pour ça !
Le bouche à oreille fonctionne de mieux en mieux à la Skol Louarn. Beaucoup de gens viennent nous voir de la part d’untel, ou parce qu’ils nous ont vu sur une animation ou un salon, ou chez l’un de nos partenaires en démo. C’est génial, merci à ceux qui parlent de nous.
Toutefois, avant de venir chez nous ou de réserver, il faut être bien conscient d’un élément important, que nous devons malheureusement parfois répéter « sur le terrain » dans l’action. Nous sommes une école buissonnière, notre ambition est de vous FORMER aux techniques de la nature, que ce soit pour le ludique bushcraft, l’intrépide survie, la remueuse rando-trek ou l’investigateur pistage animalier. Certains groupes font appel à nous afin de dynamiser un peu leur rencontre entre amis, famille, ou à l’occasion d’événements de la vie (mariage, anniversaires, retrouvailles). Super, merci de votre confiance, nous allons contribuer à ce beau moment de votre vie de notre mieux !
Soyons néanmoins conscients, que si vous venez à un de nos stages « pour particuliers » pour « vous amuser », ce qui est très compatible avec notre activité, le contenu de nos stages est avant tout là pour vous former aux techniques dans la nature. Si vous recherchez une journée cool autour du barbecue pour boire des coups et manger, nous ne sommes peut-être pas la structure qu’il vous faut. Sur les stages survie, les repas sont frugaux (simples) et n’ont pas comme logique d’être des festins avec 4 types de viandes et 4 bières par personne. Nous rencontrons parfois certaines incohérences sur le terrain et il est compliqué de dire non sur l’instant afin de garder une posture positive et commerçante. Désormais nous serons un peu plus stricts sur ce genre de détails afin de garantir le sérieux de notre apprentissage.
Nous pouvons organiser une journée où le caractère ludique diminue un peu et laisse d’avantage de place au côté fun et festif, mais il faut pour cela d’une part nous contacter en amont et d’autre part privatiser le stage avec un petit surcoût (c’est le jeu) afin d’être sûr que cette ambiance détente vous soit propre et n’impacte pas d’autres participants qui seraient venus pour apprendre dans un cadre rigoureux, pédagogue et studieux.
Concernant les stages de bushcraft, il est bien sûr au programme, pas le midi (pic-nic = gain de temps) mais le soir, de se faire un bon festin cuisiné au feu, avec poulardes ou dahls de légumes pas de soucis. Toutefois concernant l’alcool, nous sommes en forêt entourés d’outils et de végétation sauvage, dans un milieu résolument isolé, par respect pour la nature et notre organisation, notez bien que toute personne doit rester maître de ses actes et boire modérément. On se couche autour de minuit et on se lève autour de 8h, il faut pouvoir tenir le rythme et le jour suivant.
Pour les team-buildings à destination des entreprises, le caractère ludique est de facto baissé afin de favoriser plutôt la compétitivité, la rapidité, la diversité de l’offre. Sur demande nous adapterons ce curseur pour aller vers le « plus ludique » ou le « moins ludique » sans problème. Mais pareillement, n’appelons pas cela de la survie si à midi on commande un traiteur, du rosé, du vin blanc etc… Mieux vaut plutôt parler de « techniques de survie » plus qu’un stage de survie, il convient de respecter la discipline qui ambitionne d’apprendre à se sauver, c’est une prolongation du secourisme.
Cette question revient souvent, il est naturel de vouloir se rassurer avant de signer ou de payer pour une expérience inédite. Il n’existe pas de diplôme pour encadrer des stages de bushcraft / survie, c’est autant une bonne chose car l’accessibilité de la nature doit primer, mais autant une mauvaise chose car n’importe qui peut s’y mettre.
Il y a un nombre infini de profils dans notre milieu. Des anciens militaires (comme Gatien de Horizons Aventure ou Philippe de Wild Max), des animateurs nature ou des professeurs (comme Alban Cambe), des infirmiers (comme Eléonore de Time on Target), des aventuriers (comme Angelo Cantero ou Rémi Camus), des botanistes (comme Laurence Hildegarde). Ils apportent tous un angle d’attaque unique sur nos disciplines, c’est autant de richesse qu’il existe d’écrivains de styles différents pour former la littérature.
Pour notre part, notre instructeur a plus de vingt ans d’expérience d’accueil du public mineur dans l’animation et 17 ans avec du public majeur en tant qu’ancien encadrant sportif (Roller loisir et acrobatique) et animations nature (bushcraft, survie, rando-trek, pistage et animations purement « nature » incluses). Renan a organisé plusieurs séjours en mini-camps en forêt, des raids en montagnes, des séjours itinérants à vélo avec soutien logistique, des camps scouts fixes ou en itinérance. Il est également formateur au sein du scoutisme français et possède des diplômes de formateur et de secourisme. Il dispose désormais de 9 années à encadrer des stages dans la nature. A titre personnel, il en est à sa 13ème expédition solo (tour de Bretagne à pieds, en vélo, Tour d’Irlande en vélo, rando solo dans les Pyrénées, descente de la Dordogne en radeau, construction d’une plateforme élevée dans les arbres au Canada…).
Renan a passé son AFPS avec l’armée à ses 16 ans, jusqu’à la mutation vers le PSC1, actualisé tous les ans avec la Croix Rouge ou les Sapeurs-Pompiers. Faisant des camps ados chaque été (2 mois) il maintient affûtées ses capacités à soigner les blessures issues de la vie en forêt, sans compter ses blessures (personne n’est parfait). Cela veut dire que s’il vous arrive un pépin, nous saurons réagir et gérer les premiers secours en attendant les professionnels. Nous avons également un médecin attitré (salut Sophie) pour les expéditions longues durées. Il dispose du BAFA, d’un diplôme de formateur (FIF) et tente de passer son CQP randonnée en VAE (en négociations…).
Non, pas comme vous l’entendez. L’un de nos anciens moniteurs-stagiaires était un ancien fantassin, nous avons des intervenants extérieurs dans la police et la gendarmerie. Mais nous avons une bonne expérience AVEC les militaires. Notre fondateur, Renan, a déjà conseillé ou formé plusieurs militaires pendant leurs classes, avant la fameuse semaine de bivouac. Sachant que, hormis quelques corps d’élites, les militaires modernes ne sont pas tous forcément formés à la Survie, ce mythe des années 80 est tenace et laisse à penser qu’un militaire est un Rambo (ce qui n’est pas toujours flatteur pour eux). Certains le sont, la grande majorité ne le sont pas, mais ont toutefois développé une excellente rusticité de terrain (pouvoir rester des jours dans un trou de combat à prendre la pluie, sans pouvoir sortir ou faire de feu, respect).
Toutefois, depuis 2022, Renan a, avec fierté, été nommé réserviste citoyen par la Gendarmerie Nationale (au grade honorifique de Lieutenant) rattaché au SGGN, à la Garde Nationale (pour développer les activités des réserves opérationnelles). Il a donc une très bonne connaissance des milieux militaires et policiers, si besoin.
Plus récemment, il a collaboré avec une équipe d’anciens légionnaires sur l’utilisation sociale de la survie pour monter des stages de réinsertion professionnelle. Ce que nous retenons de ces expériences, c’est que les militaires sont des humains avant tout, leurs besoins sont les mêmes qu’un stagiaire lambda. Il a également co-animé un stage d’aguerrissement pour un lycée professionnel orienté Sécurité, avec une équipe de moniteurs opérationnels de la gendarmerie.
Donc si votre véritable question est “pouvez-vous intervenir” auprès de militaires (dans le cadre privé ou dans votre régiment), la réponse est oui. Le feu, l’eau, l’abri, les noeuds, les techniques de dissimulation de sa présence, les brancards improvisés, les structures portantes en bois… Tout est possible, contactez-nous. Toutefois, nous n’apprenons pas le pistage humain, les arts martiaux, les pièges létaux.
Nous ne tenons pas vraiment le compte, mais en cumulant les formations scoutes, les activités scolaires et les stages en forêt, cela monte à 200 personnes par an environ, soit 60% d’enfants et à peu près 40% d’adultes.
Oui. Premièrement nos activités sont originales de par notre intérêt pour différents mondes qui se croisent (OPEX, survie, bushcraft, scoutisme…). Nous pouvons donc vous torturer en vous interdisant la tente d’un côté, tout en vous autorisant à manger du magret de canard à la sauce au miel de l’autre côté. Ou bien vous faire construire un abri sans outils, et dans l’heure qui suit proposer un atelier de woodcraft (artisanat du bois) avec un couteau croche ou une gouge, une tarière, une plane ?
Quant à la localisation, nous sommes basés en Bretagne (mais nous pouvons nous déplacer dans toute l’Europe sans soucis). Par conséquent nous sommes spécialisés en climat humide et froid, sans neige, plutôt forestier. Une forêt bretonne simulera très bien un coin perdu vous pourriez vous perdre, bien plus régulièrement qu’un désert ou une montagne. Si vous avez un projet de développer un réseau de voyages à l’étranger avec un chef de convoi / accompagnateur, nous cherchons à nous développer (zone Maghreb et zone Balkans).
Nos stages sont, sauf mention contraire, 100% dans la nature.
Mais, on ne peut décemment pas proposer une activité pratique dans laquelle certains n’ont aucune compétence, sans les former solidement sur le plan théorique au préalable. On est donc dehors, attablés quand on peut, assis sur des bancs, des troncs, des souches quand il le faut, allongés dans le sous-bois ou posés sous un tarp par une pluie battante à apprendre nos leçons si c’est ce que dit la météo.
Entre chaque explication, bien sûr on repart en atelier pratique pour appliquer directement le savoir nouvellement appris. Nous croyons beaucoup en cette pédagogie qui consiste à écouter puis à regarder et enfin à faire, cela permet de retenir le maximum d’informations et de favoriser un sain fonctionnement cognitif d’apprentissage (lire, entendre, refaire). Bien entendu plus vous progresserez et plus nous pourrons laisser de côté les feuilles et les schémas, pour développer vos compétences pratiques à fond, notamment sur votre 2ème stage à la Skol Louarn.
Fonctionnant beaucoup “par groupe” généralement le stage sera adapté à votre groupe, où le niveau devrait être homogène. Chacun pourra être challengé selon son niveau avec des techniques toujours plus complexes. Toutefois, à votre premier stage à la Skol Louarn, nous irons doucement afin de vous permettre d’acquérir les bases. Par contre à votre deuxième stage, nous franchirons un cap dans la difficulté pour vous permettre un épanouissement personnel optimal. A chaque stage on présentera l’équipe et la zone, puis une introduction sur le domaine envisagé. Ensuite nous partirons pour divers ateliers, ponctués de pauses pour sociabiliser un peu. Votre groupe choisi les ateliers en avance pour personnaliser à fond votre expérience.
Avant chaque stage nous envoyons aux inscrits un trousseau type (liste) de choses à prendre. Bien entendu pour un stage de survie en théorie tout tient dans les poches, mais nous ne ferons pas les têtes-brûlées, le sac habituel sera non loin de là dans un véhicule. Pour un stage dans la nature il faut grossomodo un sac à dos, à boire et à manger, une popote en métal, un couteau, un duvet, un poncho… Les trucs qu’on veut avoir avec soi si on dort là-bas, s’il pleut, si on doit faire à manger.
Voir la section « tarifs »
Oui bien sûr, que ce soit pour les dames ou les messieurs qui, on le comprend, ne souhaitent pas s’afficher devant tous en s’habillant, nous fournirons autant d’intimité qu’il vous en faudra. On pourra tendre une bâche pour faire la toilette ou se changer, ou vous laisser l’accès à notre cabane, suffisamment grande pour se vêtir dedans. Pour les toilettes, nous possédons désormais des toilettes sèches sur le terrain (Merci Pierrick pour le coup de main), mais nous avons des pelles également.
Sur les stages adultes, nous acceptons les jeunes à partir de 13-14 ans. Pourquoi cet âge ? Parce que d’une part, il faut manipuler un couteau, faire du feu, boire de l’eau de rivière, manger ce qu’on trouve. Un enfant ne voit pas ou ne comprend pas les choses comme un adulte, il faut alors lui expliquer convenablement, en détail et lentement. Or, pendant un stage, le temps d’un atelier passe déjà trop vite pour tout voir, nous manquerons tout simplement de temps et l’enfant risque de comprendre de travers ou de s’ennuyer rapidement.
D’autre part, la survie n’est pas comme certaines émissions le sous-entendent, un jeu où on bronze, on se baigne, on court pour gagner une bolée de riz. La survie se nomme également « gestion des risques en milieu naturel isolé », c’est une vraie formation d’auto-secours en situation dégradée et imprévue. On y parle de mourir, on y parle de perdre des bouts de soi, on y parle d’être physiquement blessé et diminué, ce n’est pas souhaitable d’apprendre cela à des enfants.
Toutefois, dans le cadre des stages Familles (orientés Bushcraft) nous acceptons les enfants à partir de 8 ans (révolus, merci de le comprendre) car justement nous travaillons sur le rôle de chacun au sein de la famille, dans une situation d’isolement forestier, et nous prenons le temps. Raison pour laquelle ce stage est réservé aux familles (afin que personne ne râle parce qu’on prend longtemps à expliquer quelque chose de basique). On est dans ce cas dans ce que nous appelons “la survie douce”, pour l’enfant ce sera comme du camping en forêt, du bushcraft à la cool.
N’hésitez plus, un petit email envoyé à skollouarn35 @ gmail.com et on en discute ! Si c’est pour préparer un tour du monde en solitaire, ou pour partir en forêt de temps en temps… On trouvera toujours une solution tarifaire pour s’adapter aux projets les plus fous. Si vous souhaitez par exemple organiser une journée avec des personnes handicapées (mentales ou physiques) c’est totalement envisageable.
Nous avons de l’expérience dans les IME (public autiste ou déficient) ou les PMR, notamment pendant un stage de self-defense mémorable où notre moniteur s’est pris une clé de bras par une stagiaire en fauteuil. C’était un grand moment d’adaptabilité, où elle a ensuite pu se reposer en entrant et sortant seule dans son hamac. A la Skol Louarn nous n’acceptons pas de dire “non ce n’est pas faisable”. La seule condition est que le public visé ait l’âge ou la capacité à comprendre le danger des outils et à respecter les consignes pour ne pas se blesser avec.
Allez vite voir notre formule entreprise qui correspond parfaitement à ce besoin. Nous contacterons alors la personne en charge pour lui présenter nos formules et tarifs, ainsi que monter un contenu pédagogique adapté à votre demande. Moments mémorables garantis.
Ceux qui vous répondent “cher” ne sont pas de bons conseils. Notre fondateur a acheté la plupart de son matériel quand il était étudiant (i.e pas bien riche). Comme une première voiture pour un jeune, il peut être très pédagogique de lui prendre une charrette cabossée pour lui laisser le temps d’acquérir de l’expérience de la finesse, avant d’envisager un coupé sport ou une berline. Démarrez avec ce que vous avez sous la main, un vieux sac à dos, une couverture en laine, un couteau de jardinage, de la ficelle de bricolage… lisez beaucoup, regardez plein de vidéos (évitez les youtubeurs qui veulent simplement briller ou attirer l’attention), parlez aux pratiquants via les réseaux sociaux, les forums. N’écoutez pas ceux qui vous donnent un seul son de cloche comme étant la vérité absolue, remettez en cause, questionnez, demandez-vous ce qui vous plairait.
On peut s’équiper correctement pour 200€, c’est une somme bien sûr, mais on ne vous demande pas de tout prendre en même temps. Une chose est sûre, un bon sac à dos neuf coûte 60-100€, un bon duvet 3 saisons coûte 100€, un bon couteau 15-20€, une gamelle 20€. Si vous avez l’envie mais pas le budget, Emmaüs est votre ami. N’hésitez pas à augmenter le tarif si vous tombez sur une bonne marque qui aura échappé à l’oeil des bénévoles, c’est pour la bonne cause. Là-bas, pour 20€ vous aurez tout le matériel requis. D’ici 2-3 ans quand vous aurez achevé ce vieux matériel, il sera alors temps de vous intéresser aux sacs à dos à 300€, aux duvets à 150€, aux couteaux à 100€ (notre moniteur a fait 10 pays avec un couteau à 30€ cela dit). Toutefois posez-vous la question : est-ce que je veux ce matériel, ou est-ce que j’en ai besoin ? Un sac à 300€ pour 10j de rando dans l’année…
Nous n’avons pas la prétention d’avoir tout vu et tout lu. Tout livre publié mérite qu’on s’y penche selon nous. Après, c’est une question de bon sens. Si la lecture vous pèse, optez pour un livre de poche, synthétique mais clair et rapide à comprendre. Si vous voulez tout savoir des noms de crottes animales (les laissées, les fumées, les moquettes) et que le détail de chaque chose vous passionne, alors prenez un gros livre de bibliothèque.
Les conseils de notre instructeur (RENAN) : 3 livres très intéressants des éditions Salamandre « Le Guide nature en forêt » acheté 17€, « Traces et indices » et « Les oiseaux » sont 3 must-have pour se lancer en bushcraft. De manière générale, tous les livres de Mors Kochansky, de Ray Mears sont très formateurs. Pour l’angle survie, il existe énormément de contenu, les grands auteurs américains sont bien connus (Cody Lundin, Les Stroud, Dave Canterbury).